Abbé René Debourges
Hector de Corlay (Abbé Jacob)
Sainte Jeanne de France
Michel Dejouhannet
Emile Deschamps
Léon Détroy
Jean Depruneaux
Charles Maurice de Talleyrand
Aurore Dudevant-Lauth-Sand
Gabrielle Dudevand-Sand
Maurice Dudevand-Sand
Solange Dudevand-Clésinger-Sand
Maurice Dupin
Louis-Claude Dupin de Francueil
Dupin de Francueil (Marie- Aurore de Saxe)
Marcel Dussault
Charles Duvernet
Abbé René Debourges
Né en 1920, décédé en 2000. Il a en charge les paroisses de La Berthenoux, St Christophe-en-Boucherie et Verneuil-sur-Igneraie de 1952 à 1990.
Homme au grand cœur, il a marqué la vie religieuse et culturelle de ces trois communes, par son engagement pour ses paroisses et ses paroissiens, pour la réhabilitation de ses églises, mais aussi par l'association de l'exercice pastoral avec les coutumes et traditions locales. Enfin, il est connu comme l'exorciste en titre du diocèse de Bourges.
Michel Dejouhannet
Né le 3 juillet 1935 à Châteauroux (36).
Coureur cycliste, après de très nombreuses victoires en amateur, il devient professionnel en 1957, il évoluera au sein de grandes formations, notamment : l’équipe « St Raphael/Gitane » dirigée par R. Géminiani où il sera le coéquipier de J. Anquetil, puis dans l’équipe « Peugeot /BP ».
Parmi ses nombreuses victoires de 1957 à 1965:
2e étape du Tour de l'Aude
4e étape du Circuit d'Aquitaine
Circuit de l'Indre
8e étape du Tour de France
4e étape de Paris-Nice
Boucles du Bas-Limousin
Retraité du cyclisme, il devient propriétaire/exploitant d’un bar au cœur de Châteauroux, il sera également radiesthésiste.
Il s’éteint au Poinçonnet (36) le 11 janvier 2019.
Hector de Corlay (abbé Jacob)
Né à Parassy (Cher) le 21 novembre 1867, après des études au séminaire à Bourges il est ordonné prêtre et nommé vicaire de Saint-Chartier et curé de Verneuil- sur- Igneraie. Ami de Gabriel Nigond et Fernand Maillaud, Hector de Corlay est l’auteur de nombreux ouvrages sur la vie pastorale et sur les potiers de Verneuil. Il meurt le 18 août 1953 et est enterré dans le cimetière de Saint-Chartier.
Sainte Jeanne de France
Jeanne de France, née en 1464, est la seconde fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie et la sœur d’Anne de Beaujeu et de Charles VIII.
Infirme, elle est éloignée de la Cour et élevée au château de Lignières par Anne de Culan et François de Beaujeu, baron de Lignières qui, étant sans enfant, prendront grand soin de son éducation et lui donneront toute leur affection.
Très pieuse elle passe de longues heures en prière dans la chapelle du château au point qu’une cheminée sera construite afin de la chauffer. Elle distribue des aumônes aux pauvres et aux malades ainsi qu’aux religieux.
Jeanne est mariée pour des raisons politiques à son cousin Louis d’Orléans, qui, lorsqu’il deviendra roi sous le nom de Louis XII, n’aura de cesse de la répudier afin d’épouser Anne de Bretagne. Après 22 ans d’union, le mariage sera annulé pour non consommation par le pape Alexandre VI Borgia après un procès retentissant et humiliant pour elle. La population soutient « Mme Jeanne » et à l’énoncé de la sentence le jour se change en nuit.
Jeanne est alors faite Duchesse de Berry, pour ne pas être laissée sans ressources, et elle se retire à Bourges où elle fonde en 1501, avec l’aide de son confesseur, Gilbert Nicolas, l’ordre de l’Annonciade qui existe encore de nos jours (à Saint Doulchard et en d’autres lieux). Elle vit de façon très austère, fait de nombreuses mortifications et pénitences et meurt en 1505.
Elle est enterrée à Bourges et le bruit se répand de nombreux miracles accomplis par elle, suscitant ainsi des pèlerinages sur sa tombe. En 1562, les protestants (Calvin a été étudiant à Bourges) mettent à sac le couvent de l’Annonciade, ouvrent le cercueil et traînent sa dépouille à travers les rues de la ville. Actuellement, le monastère est toujours debout sur des terrains appartenant au Ministère de la Défense.
La demande de canonisation est lancée en 1614. Jeanne est béatifiée en 1742. Les rois de France successifs sont intervenus auprès du pape pour la faire canoniser. Il existe ainsi des lettres de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI... Jeanne est déclarée sainte en 1950 soit 445 ans après sa mort. Elle est représentée dans un vitrail de la Cathédrale de Bourges. Son gisant est actuellement dans la chapelle Sainte Jeanne à Bourges.
En 2014, le 550 ième anniversaire de sa naissance a été fêté à Lignières et à Bourges.
Monique Farjounel
Emile Deschamps
Né à Bourges en 1791 et mort à Versailles en 1871, le poète Emile Deschamps fut un fervent et lucide disciple de l'Ecole romantique. En 1824, il créa avec Victor Hugo, La Muse française dans laquelle il publia poésies, nouvelles et articles (signés "un jeune moraliste"). Son recueil Etudes françaises et étrangères (paru en 1828) contribua à favoriser la connaissance, en France, de certaines œuvres littéraires étrangères de référence.
Léon Détroy
Né à Chinon ( Indre et Loire ) en 1859, fils d’un père médecin qui ne contraria pas sa vocation artistique , Léon Detroy fut dans les années 80 élève à l’ Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier d’ un maître célèbre ,le peintre Jean-Paul Laurens. Très vite influencé par les peintres paysagistes du XIXème siècle désireux d’exercer son art dans la Nature et non en atelier, il part pour Gargilesse suivre les traces de George Sand et de son roman « Promenades autour d’un village ». Ami du poète Maurice Rollinat, il rencontre Claude Monet à Fresselines. Louant une maison à Gargilesse qu’il achètera en 1912 et habitera jusqu’à sa mort, il ne cessera pourtant pas de voyager en Afrique du Nord et en Normandie. Mais Léon Detroy est essentiellement le peintre de la Creuse. Classé parmi les peintres post-impressionnistes , il fut toujours fidèle à la vallée de la Creuse avec ses paysages changeants aux riches nuances. Ces lieux enchanteurs lui ont inspiré ses meilleures toiles. Son œuvre d’un style très divers est reconnu mais mérite sans doute une plus grande renommée à l’égale de celle d’Armand Guillaumin. Il décède presque centenaire en 1955 , il est enterré à Gargilesse.
Jean Depruneaux
Jean Baptiste Frédéric Louis Depruneaux est né à La Châtre en 1876. Il est issu d’une très ancienne famille de La Châtre. Son père, Eugène, fut conseiller municipal puis adjoint au maire pendant plus de quarante ans. Son grand-père, Frédéric, fut un fervent républicain et un familier de George Sand. Après une scolarité primaire et secondaire au collège de La Châtre puis au lycée de Châteauroux, Jean Depruneaux fit des études de pharmacie à Paris où il s’installa en officine rue de Verneuil avant de se consacrer entièrement au laboratoire pharmaceutique qu’il avait fondé à Fontenay-sous-Bois.
Très attaché à sa région d’origine, il collecta toute sa vie livres, lettres, documents se rapportant àla Vallée noire et à George Sand. Il constitua également une remarquable collection d’œuvres de ses contemporains, artistes et écrivains inspirés par le Berry : Naudin, Maillaud, Nivet, Latouche, Nigond, les frères Des Gâchons…
En 1937, il eut l’opportunité d’acheter le donjon des Chauvigny qu’il fit restaurer pour y installer ses collections. En 1938, il ouvrit son musée au public sous le nom de Musée George Sand et de la Vallée noire. Entre 1848 et 1954, avec son ami, Joseph Thibault, également bibliophile et collectionneur, ils organisèrent, plusieurs expositions consacrées au centenaire de la Révolution de 1848 et à « la petite république de La Châtre », à Fernand Maillaud et au groupe des Épingués, à Henri de Latouche.
Mort à Paris en 1958, Jean Depruneaux, dans ses dispositions testamentaires, légua son musée à la ville deLa Châtre qui en devint réellement propriétaire en 1964 après l’abandon d’usufruit consenti par Mme Depruneaux.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand, est un homme d'État et diplomate français, né le 2 février 1754 à Paris.
Issu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il est nommé en 1788 évêque d'Autun. Il renonce à la prêtrise et quitte le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque.
Talleyrand occupe des postes de pouvoir politique durant la majeure partie de sa vie et sous la plupart des régimes successifs que la France connaît à l'époque : il est notamment agent général du clergé puis député aux États généraux sous l'Ancien Régime, président de l'Assemblée nationale et ambassadeur pendant la Révolution française, ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat puis sous le Premier Empire, président du gouvernement provisoire, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres sous la Restauration, ambassadeur sous la Monarchie de Juillet.
Surnommé « Le diable Boiteux », c’est en 1803, sous la pression de Napoléon qui a besoin d’une prison « royale » et avec son aide financière qu’il devient propriétaire du domaine de Valençay : 19472 hectares sur 23 communes et un magnifique château.
Talleyrand mène une vie paisible à Valençay, administre des domaines, aide la population, notamment les plus pauvres. Il devient Maire de Valençay puis Conseiller général de l’Indre, fait construire la mairie, préside à la fondation d’une Maison de charité tenue par « Les Filles de la Croix ». Il meurt à Paris le 17 mai 1838, il est inhumé à Valençay dans la crypte de la chapelle de «sa » Maison de Charité.
Aurore Dudevant Lauth-Sand
Petite fille de George Sand, Jeanne Claudine Aurore, fille de Maurice Dudevant-Sand et de Marcelina Calamata est née le 10 janvier 1866. À l'âge de quatre ans, Aurore reçoit en même temps que sa soeur cadette le baptême protestant : son parrain est le Prince Jérôme Napoléon, sa marraine George Sand. Surnommée "Lolo", choyée par sa grand-mère, Aurore passe une enfance et une adolescence heureuse entre Nohant et Paris. En novembre 1889, elle épouse à Passy le peintre Frédéric Lauth, ils n'auront pas d'enfants. Passionnée par les sciences occultes, Aurore Sand crée rue Férandi à Paris un cabinet de consultations psychologiques et astrologiques. Après le décès de son époux en 1922, elle partagera sa vie avec Vincente Santaolaria, peintre espagnol. Aurore s'essaie à la littérature en publiant plusieurs ouvrages : Pour remettre à Franck 1899, Encarnation 1923, La vie commande 1926 et plusieurs livrets sur Nohant et George Sand. D’une vive intelligence et personnalité originale, elle a de nombreux amis dont André Maurois, le diplomate Paul Boncour, le poète Jean de Boschère et sa fidèle compagne la Marquise Elisabeth d’Ennetières. A la Libération, elle est décorée de la Légion d'honneur pour avoir pendant la débâcle en 1940 accueilli à Nohant des réfugiés et caché des résistants. En 1952 le lègue au profit de l'Institut de France initié par sa soeur Gabrielle Sand est modifié en faveur de l'Etat ; en véritable ambassadrice, Aurore devient ainsi la première guide du château de George Sand. Elle s'éteint en septembre 1961 à Nohant où elle repose.
Gabrielle Dudevant-Sand
Jeanne Lucile Gabrielle Dudevant - Sand naît au château de Nohant le 11 mars 1868. Elle est la fille de Maurice Dudevant-Sand, fils de George Sand et de Marcelina Calamata. Le 28 juillet 1890, elle épouse à Paris le dessinateur Italien Roméo Pallazi dont elle se sépare quatre ans plus tard. Gabrielle avait comme ascendants le Maréchal de Saxe et le séduisant Dupin de Francueil, de là sa passion pour les arts, pour les sports (le cyclisme, la marche) et surtout la chasse. Gabrielle va se passionner pour un art réservé à une certaine élite : la photographie. Pour assouvir cette passion, elle voyage notamment en Andalousie et en Afrique du nord d'où elle ramène d'innombrables clichés, sans négliger pour autant son Berry et en particulier la Vallée noire. Elle aimait rencontrer ses amis de Verneuil, le peintre Fernand Maillaud, le poète Gabriel Nigond et celui qui sera son confident à lafin de sa courte vie : l'Abbé Jacob connu sous le nom d'Hector de Corlay. Une brève mais brutale maladie va mettre un terme à l'âge 41 ans à une vie qui s'annonçait brillante. Avant de disparaître, elle légua à l'Institut de France le château de Nohant etses terres. Gabrielle sentit venir la mort sans effroi, très dignementelle l'envisagea et s'y prépara en appelant son ami l'Abbé Jacob pour être convertie à la religion catholique. Gabrielle cherchait un Idéal, peut-être, l'a-t-elle trouvé en rejoignant un Orient éternel splendide de joie et de beauté. Elle décède à Nohant le 27 juin1909 où elle repose.
Maurice Dudevant Sand
Fils de George Sand, il est né à Paris en 1823. Maurice a probablement du talent dans de nombreux domaines (théâtre, marionnettiste, peintre, dessinateur, écrivain) mais passe sa vie dans l’ombre de sa mère. Marié tard à Lina Calamata, ils auront deux filles Aurore et Gabrielle. Il est mort en 1889 et repose à Nohant.
Solange Dudevant-Clésinger-Sand
Second enfant de George Sand, Solange naît à Nohant le 13 septembre 1928. Gabrielle-Solange Dudevant aura une vie agitée, où dans ce monde elle ne trouvera jamais réellement sa place. La plupart des biographes remettent souvent en cause la paternité du Baron Casimir Dudevant au profit d'un jeune bourgeois de La Châtre, Stéphane Ajasson de Grandssagne, mais à ce jour rien ne prouve cette hypothèse. Après une enfance souvent passée de pension en pension, loin de Nohant, Solange se sent mal aimée et aura beaucoup de mal à affirmer sa personnalité. A 18 ans, elle est fiancée à un jeune gentilhomme campagnard, le vicomte Fernand de Préaulx, mais ses fiançailles sont rompues et elle épouse le sculpteur Jean-Baptiste Clésinger. Là encore, déception: Clessinger lève rapidement le voile sur sa vraie personnalité : c’est un excellent sculpteur mais un personnage violent, buveur, endetté ce qui provoque de graves crises dans la famille et dans le couple. Ils se séparent au bout de quelques années après un divorce tumultueux. Ils auront deux petites filles qui n'ont pas vécues longtemps. Les relations de George Sand et de sa fille Solange sont fort mauvaises, voire parfois exécrables. Solange essaie d'écrire, sans conviction ni persévérance et publie deux médiocres romans. Elle meurt à Paris de l'influenza le 17 mars 1899, elle repose à Nohant.
Maurice Dupin
Maurice François Élisabeth Dupin de Francueil, né à Paris le 9 janvier 1778 et décédé accidentellement à La Châtre (36) près de Nohant-Vic le 16 septembre 1808, officier de l'armée impériale, est le père d'Aurore Dupin de Francueil, baronne Dudevant, plus connue sous le pseudonyme de George Sand.
Louis-Claude Dupin de Francueil
Né à Châteauroux le 7 novembre 1715, comme son père il est Receveur général de Metz et d’Alsace, caution de fermier général et Secrétaire du Roi, titre honorifique hérité de son père. Il est ami de Jean-Jacques Rousseau avec lequel il compose un opéra. Homme brillant et très éclectique dans ses goûts. Il sera l’amant de Madame d’Epinay. Le 15 avril 1777, Il épouse à Londres Marie-Aurore de Saxe de 32 ans sa cadette : de cette union naîtra Maurice Dupin, père de George Sand. Il meurt le 6 juin 1786.
Dupin de Francueil (Marie- Aurore de Saxe)
Née le 20 septembre 1748, elle fut déclarée "fille légitime de Jean-Baptiste de la Rivière, bourgeois de Paris et de Marie Rainteau sa femme. L'acte fut réformé par un arrêt du 4 juin 1766 du Parlement de Paris qui fit ajouter après le mot fille: " naturelle de Maurice, Comte de Saxe, Maréchal des camps et armées de France. (Archives de la Seine). Elle épousa en 1766 Antoine de Horne, capitaine d'infanterie qui la laissa veuve après cinq mois de mariage. Son second époux fut Louis-Claude Dupin de Francueil, Receveur général des finances, né à Châteauroux le 7 novembre 1715, ils eurent un fils Maurice né le 9 janvier 1778, le père de George Sand. A la Révolution, Madame Dupin était veuve pour la seconde fois depuis le 6 juin 1786. Elle fut inquiétée puis emprisonnée. Après sa libération le 9 Thermidor 1793, elle achète le château de
Nohant et y décède le 25 décembre 1821.
Marcel Dussault
Marcel Dussault est né le 14 mai 1926 à La Châtre.
Coureur cycliste Professionnel de 1948 à 1959, il a remporté 21 victoires au niveau national et international.
Trois étapes du Tour de France - en 1949 il portera le maillot jaune en remportant la première étape, en 1950, il gagne à Pau après une échappée solitaire de 200 km, puis en 1954 il remporte la 4e étape.
S’ajoute à ce palmarès deux Paris-Bourges en 1948 et 1949.
En comptabilisant ses succès obtenus dans des épreuves régionales, son palmarès fait état de plus de 60 victoires.
Après cette brillante carrière, ils achèteront avec son épouse Jacqueline une station service et une maison à Châteauroux où il terminera sa vie le 19 septembre 2014.
Charles Duvernet
Charles-Benoist Robin Duvernet est né à La Châtre le 15 juillet 1807 et décède le 17 octobre 1874. Ami de jeunesse d'Aurore Dudevant, ils ne se perdirent jamais de vue et George Sand ne passait pas une semaine à Nohant sans faire signe à Charles. Il épouse le 26 août 1832 Eugénie Ducarteron.
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